Chicago's Mafia
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Chicago, 1937, période d'or de la Mafia. [Hentai, Yaoi Yuri autorisé. Tendances RP à la violence]
 
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 Boîte de Pandore~ [Libre]

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AuteurMessage
Isis Raven
Anderson
Isis Raven


Messages : 11
Date d'inscription : 05/03/2010

Votre Personnage
Âge de Votre perso :: 19 ans
Famille :: Anderson
Vos Relations :
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MessageSujet: Boîte de Pandore~ [Libre]   Boîte de Pandore~ [Libre] Icon_minitimeDim 7 Mar - 23:00

Le dernier cadavre heurta le sol dans un bruit mat, aux côté de ses deux compères. La main frémissant encore d'avoir brisé autant de vies que de corps ce soir-là, l'ombre de la ruelle souriait en contemplant son oeuvre. Les membres tordus dans des positions improbables, les bouches ouverts et les yeux écarquillés qui les appartenaient à des poissons plus très frais, et l'enchevêtrement des trois morts dans la crasse et la poussière donnait un effet artistique à la scène. Quelque chose qui entre la lumière argentée de la lune et les ténèbres avait l'air d'une toile romantique, d'une image presque poétique. Lorsqu'elle ne saurait plus se battre, l'ombre aurait une reconversion toute trouvée.

-Tu manques vraiment de subtilité, Isis.

Le sourire de l'ombre s'évanouit. Sur le côté, une autre silhouette, qu'elle avait presque oubliée, se décolla du mur pour s'approcher de ses victimes. Depuis le début du spectacle il s'était tenu ici, aux premières loges, et maintenant qu'il s'était avancé jusqu'à se retrouver à ses côtés, la jeune femme put voir son expression. Le regard fixant les cadavres était saturé de mépris -Isis était sûre qu'il s'adressait à elle- et son visage se tordait en une légère grimace devant ce qu'il rapprochait plus du massacre que de l'assassinat simple. Bien que la vue et la voix de son "compagnon" avaient fait retomber la douce euphorie qui l'enveloppait, la mafieuse se délectait de sa réaction. Les abrutis qui lui servaient de famille étaient toujours très amusants lorsqu'ils la voyaient à l'oeuvre. C'était une des seules occasions où ils l'étaient, d'ailleurs.


-Tu trouves? Pourtant j'ai fait attention à rester correcte, regarde: ils n'ont pas eu le temps de perdre une goutte de sang.


A l'image de son apparence d'adolescente, Isis avait répondu sur un ton enfantin, mi-boudeur mi-vexé. L'autre piétina, visiblement mal à l'aise. Il ouvrit la bouche, apparemment pour reprendre la parole, mais son interlocutrice l'interrompit en faisant volte-face. Elle ne l'écoutait déjà plus, et ne l'écouterait plus, quoi qu'il fasse, il le savait. Il garda donc le silence et se résolut à rentrer tout seul chez les Anderson, puisqu'il était en train de se faire abandonner auprès des corps sans vie. De son côté, Isis se dirigeait vers des ténèbres moins denses d'une démarche désinvolte.

Parl sortit de la ruelle pour se retrouver dans une avenue légèrement plus large, mais plus éclairée. Elle avait perdu tout le plaisir durement acquis pendant le combat, tout ça parce que, même après plusieurs années de bons et (presque) loyaux services, certains de ses alliés ne lui faisaient toujours pas confiance. Heureusement pour celui de ce soir, il ne faisait pas en plus partie de ceux qui aimaient se mettre en travers de son chemin, et la ruelle n'avait pas eu à recueillir quatre morts entre ses murs sales et ses poubelles éventrées. Et heureusement pour elle le chemin qu'elle arpentait à présent lui était bien plus accueillant et prometteur que cette balade forcée avec un Anderson. Parce que les quartiers chauds -ses quartiers chauds-, ceux qu'elle avait toujours arpentés, seule et sans défense, dans l'ombre de son maître ou encore en quête de violence, lui faisaient à chaque fois qu'elle revisitait leurs rues l'effet de rentrer chez elle. Et ce sentiment n'était surement pas dû au fait que sa piaule se trouvait dans les environs. De plus, elle pouvait s'y promener plus tranquillement que ses semblables: ici Isis des Anderson n'existait pas. Il n'y avait que Parl, ce corbeau qui voletait toujours derrière son maître, jusqu'à sa mort, et qui maintenant survolait régulièrement les environs, les nuits de désoeuvrage. Désoeuvrage qui ne durait jamais longtemps, vu la diversité des rencontres qu'on pouvait y faire. Les quartiers chauds, c'était une véritable boîte de Pandore... Et Parl aimait le genre de surprises qu'on y trouvait.
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